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dimanche 13 novembre 2016

Dying Of The Light (In Memoriam)




Do Not Go Gentle Into That Good Night
Délonge tous tes Eagles dans la salle
Vol d'oiseaux en cage de Faraday
Désairage des lumières du bal
Zoo des gorges chaudes, l'heure du mâle
Psittacose des hordes de cadets
Délonge tous tes Eagles dans la salle
Vervelle sur les jets, bague noxale
Des êtres réversaux qui maraudaient
Bonne aire de la lumière du bal
Voir omen, côtes de sang battre cymbale
L'Herne fauconnier reçut un Mayday
Et n'entre pas fantôme dans la salle
Grèves d'errements, Nids d'Aigles du mal
Qu'escument à l'essor des orages du dais
Les sacrets de l'industrie du ciel pâle
Comme le feu frappe de ses sépales
Le présage des sphères farfadets
Matadors clefs de la lumière du bal.
Chevauche la nuit et course le val
Du vent, gentil pays de France, au près
Systoles de villanelle, tercet
rival Dormeur rivereux sidéral.

mardi 6 octobre 2015

Esplanade des galantes Indes de la gravide

426_ All the Hats are Brown and the Sky Is Grey, 
Sankt-Leningrad Dreaming

À D.B.
La première fois que les Invalides virent Marguerite
Ils la trouvèrent trop sagement unready maid
Leurs marches ne se sentaient pas de faire du baby-sitting tout de suite
Et préférèrent la renvoyer sur l'Eros d'un Préfet qui proposait son aide.
Un grand transparent aragonite lui était né
Dont la macle paraissait tranchante à double cristaux
Le fruit des entrailles (infant-oiseau toucan frappant à l'aorte) de la superbe Toucas Aphrodite
Régressait déjà vers Douarnenez
Ou quelque autre coin de la Bretagne louée pour ses caches et ses points distaux
Or maybe in Toulon, far away out of wedlock, near the Bay of Angels but from a stranger bed
Mes bouts de débuts debout
Dans les boues de diamant de la vie des endroits
Et des envers vers l'Anvers de tous les Sancerrois
Du monde où l'on se désarrime des trésors de désarrois
Que placèrent les hommes, jetons de cire,
Sur les parchemins transcripteurs de tabous,
Théodine et Constance, comtesse de Tinseau,
Les paraphèrent, qui jette sort signe,
Depuis les meubles sommets, avalanches de ma mort et de ma naissance, qu'ils dorèrent dignes,
Toute affaire glissante j'étais comme dans Potemkine le landau
Je planais encore tout mouillé fauconneau dans la mire
De sa première esplanade
Fils du ciel de l'automne, la branche Massillon est son Kashmir
À lui, oh let the sun beat down upon his face, dans le désert de l'histoire de fesse de cette arlequinade
Dieu c'est le soleil, le vieux Toucas est fait du même bois sureau
Que le grand-père paysan des paris de Nerval
Voyageur de la pluie qu'on rencontre au passage de l'impériale
Et du vol de l'aigle de Saint-Jean sur les vaisseaux à mille tonneaux
Des secrets de la Couronne d'Aragòn qu'un Fantomas inquisitorial
Détroussa
Sans pousser plus de soupirs
Que cela
Quai de Javel, bleach ou loup blanc, qu'importe l'invisible port ammoniac des peaux
Pourvu qu'on ait l'adresse de la famille Andrieux
Se faire encarter pâle Andromaque dans les tanins du futur aux rouges dépôts
Ne sera pas jouer les mâles dominants dans l'écume de ses navicelles, babines retroussées et sourires luxurieux
Trois ans après 1713 disparaissait
La Couronne, il fallait bien sauver le soldat des Porcellets
Vint le temps du Poète du Gévaudan
Lâché dans la douleur Capitale pour libérer les amours fous proies moniales prisonnières des gueules de canidés sur-marivaudant.
André prit le maquis aux latitudes de neige des lapopies
Et vit la Julitte du beau silence des quartiers laids sauvegarder son Cyrice de fils
Qui avait fui Paris, bien-pensant soit qui mal honnit, et ses rues dépavées par les marquis du fade, épais dévoreurs des mioches de la Nouvelle Antioche, et les seigneurs des petits supplices, dans les arpèges de la grande cité fardée comme un piège à loup noir de Lycaonie


Rouge ou le Souvenir
Vista de la Corona de Aragòn


samedi 7 février 2015

Rosie in București

Rosie Waldeck
A mental Ralph Waldo immersion
in Rumania's transcendental wreck

For Rosie G.W.

369__Murs blancs et volets bleus, 
les uns mats du décrassement de l'ordre ionique
aux anciens pilastres qui rendait les forêts et les bois des angles de leurs façades
en ombres giboyeux,
les autres brillants comme l'astre du sourire d'Agnès Varda débarrassé du maussade
souci qu'on frotte, à la peau de chamois, le bruit et le vent analogique
du négatif d'un film, esclave de son barda, perdu dans les borées cariatidiques,
l'Athénée Palace Hotel, auquel Rosie enlèvera accents et un "e",
blanc comme le linge invisible pendu sur la ligne Siegfried de terribles Ménades,
respirait à l'orée du Potala de Lhassa. Thé au beurre et țuică offraient, au sel attique,
parfait mélange dans les verres de cristal taillés par des lapidaires joyeux.
Paris ville ouverte est tombale, Rosie voit Bucarest déposer une pierre à l'intérieur du coffin d'une morte aubade.

À la joie de Bucur, la France était bien en cour.
Murs blancs, volets bleus, adossé à la colline
le grand hôtel Athénée savait la chanson des forestiers.
Aux oreilles des gens qui vivaient sur la Dealul, velours,
plus tard on apprendrait par quartiers entiers
les airs de la Joy Division où les Apolline
par dizaines seraient jetées, comme on grille les avelines,
dans le feu dévorant d'un New Order à rebours.
Dans l'attente du nouvel Enesco, reposait sur le papier
musique une vierge baguette à parfum de violine,
les démocraties sensorielles barosensibles ne sont plus d'aucun secours,
entre le marteau et l'enclume, à la cochlée des vestibules de l'autel, plein temps éclaté, chacun se sentait épié.


Sur la colline Mitropoliei volent les éperviers oiseaux de proie,
main de faucon, pied d'autour,
Carol n'aura jamais serres à l'étrier de son aile,
la Garde de fer, qu'il avait plombée, revient dicter sa loi,
ne lui reste plus qu'à lustrer les plumes de l'enfant roi Michel.
La Regina mamà a fière allure mais Magda possède au pourtour
de ses hanches un swing qui rebande fil à fil l'archet d'un roi soliste à l'éros des labours,
forcé de prendre change et contraint à l'exil par Horia Sima en six mois.
Antonescu ne lui fait plus la courte échelle,
les Légionnaires l'ont dans le viseur, vol d'amont ou vol d'amour,
Carol fuit devant les chiens des chasseurs et fait sur le trône une croix.
Les masques sont des loups pour les Lupescu et les antisémites les amassent à l'appel.

Rosie n'eut pas à lire dix tomes de Chapoutot pour savoir
que les Godot de Berlin étaient tôt au boulot dans la place,
agents de la Gestapo, fonctionnaires ribbentropiens,
des tonnes de "von" accoururent vers le trône, la tête émergeant des Opole au Palais, dans l'eau des miroirs.
France n'est plus que souvenir, Bonaparte ou Pozzo di Borgo, tout s'efface dans le Blitz blüchérien.
Elle perçoit les visées du petit caporal faussement bonace,
Rome et Albe (lire : Buca et Buda) peuvent se la jouer Curiaces contre Horaces,
il s'en tamponne, tant qu'il peut extirper le soja des rateliers et siphoner le pétrole aux réservoirs,
il remue la queue comme un berger allemand bavaro-autrichien,
le canon de sa pensée diplomatique ne connaît pas le recul, et rien ne dépasse des feuillets de sa mémoire,
lui qui parvint à transformer en total schwartz-out le noir et blanc zoroastrien.
.

Suite plus tard
(le temps de partager une petite pipe avec la femme qui s'occupe de faire ma chambre, un être délicieux, elle s'appelle Ulla, loin des conversations creuses des "Excellencies" aux lippes bandantes, drôles de types - de vrais prédateurs sexuels à la limite de l'encerclement, ces vieux-là.)