vendredi 19 juin 2015

Meine Abendteurerin Anna



Per Lea
401_ Ҫa s'éclipse d'aventure souvent comme ça
Lorsque j'entre ici dans l'habitude de la nuit
seul allongé sur un sol de Japon dette non endormie
dans la fuite du capital sommeil aussi vif que le rouge Rosso Corsa
en cette pièce dans laquelle elle n'est pas
c'est qu'a sonné le temps de déballer les paquets
d'embâcle d'une promesse de noir, pertuis
de l'étranglement du fleuve-jour lancinant aux blancs caps des souvenirs des heures où il vaquait
Neige l'ennui si j'avais la force mentale de l'Inuit
je pourrais jouir en silence de cette béance que le creusement du soleil décaissa
L'Aventurière Anna va me quitter
replonger encore une fois dans l'hauturier Tirreno
tirer révérence retrouver un peu de personnelle ubiquité
soulever chapeau bonnet de bain déposer l'anneau
prendre sa part de vacation dans le grand radio
qu'elle seule reçoit depuis l'au-delà des colonnes de la très herculéenne antiquité
Claudia la blonde éclipse Anna la brune
Davvero vraiment ?
Assoupir les ondes pour ne pas se prendre à douter de chacune
Dure est la terre des futons pourquoi la mer devient-elle ciment
quand les vertèbres des nageuses de lignes gîtent flottaison et s'allongent telles de mortes runes
sur les roches du crépuscule des amants disparaissant
alors que secondes et minutes sautent hors les dunes
des cadrans des montres ordifaune iPad-gecko liseuses des anémones sublimant
l'ordinaire platitude qui n'appareille jamais pour la lagune
aux volumes tendus épais comme les Soulages enduits des draps de la nuit ?
Hauts-fonds en avant des cernie blue
-spotted groupers
mérous
abondance de beaux bonds
La Freebox dans sa parfaite imbécillité ne sait pas qu'elle est sur le point d'être coupée
Révolution est son nom
Elle aussi va faire le grand saut dans les forêts noires du Romantisme aux fibres téléphoniques enterrées vives et regroupées
Je lis dans ses diodes qu'elle espère brûler son Wake-on-line jusqu'au bout du don
de la nuit
qui la luit
Port Maddox port ses USB sont des taureaux fous de vie aux derrières bien croupés
et j'aime l'éclair que son server (ou player) produit
très tard après le sort de la connexion tranché
lame de fusée blanche azurée de glace d'acier
Immense pas de perçage de l'écran Samsung
qui va craquer bruits éteints autour du fil de la sonde longue
de sa noyade et m'accompagner dans la salle de mon réduit
jusqu'aux soues de la nuit
Que l'évanouie me harponne
Rêves d'un signal d'Anna
jamais ne jouerai les Sandro
me saignerai toujours à son plasma
pour faire écran à tout requin sanglot près des écueils cathédraux
Aνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα, πολύτροπον
sur les îles de ses jours que la Lisca Bianca jalonne