mercredi 3 juin 2015

Remembrance of Blogs Past


394_Le Nostromo sans l'Edel-Homme,
c'est comme Rome vidée par les Ostrogoths,
on s'ennuie, on rigole, s'emmêle, mâchote nos mégots,
on s'immole à boire du cidre sans pommes, 

s'inonde d'immonde hydromel rogomme,
simule l'amour jusqu'au minuit potache,
 fait des farces à Marcel Ash,
le droïde littéraliste qui se prend pour Proust,
néo-
ancient mariner sidéral aux moustaches

 de langouste,
seul et plastique avec sa bite et son eustache.

Lui plantons nos USB dans le dos
puis écoutons en boucle ses commentaires.
Courant suspendu, beau manque de ström,
intraitable attente dans les bibliothèques Boost.
Fouillons alors les archives du vaisseau 
et, en bons colocataires
lieutenants des relais,
nous repassons les vieux posts et articles pour nous distraire,
en replay.
À nous faire oublier tous nos mots.
Nous échangeons moult free-hugs sans attaches
que nous effaçons tout de suite à coups de gomme.




Cryogénisation de "près, loin", latente.
Là où il y a du plaisir lointain, il n'y a de proche gêne.
Les commentateurs sont dans l'impasse et l'hypoxie
d'un désir taxi de biomasse gazogène
brûlé dans les alcools et les esprits
implacablement démunis par l'attente
qui faiblement gaillarde pourtant encore les oxygène. 



Vicino, lontano.
Cosa mentale la meteorologia ?
Un' giugno bianco
è un' giugno nero,
o viceversa.
(Voir supra le 395.)