lundi 26 janvier 2015

Le Morte de Cheikh Chirac, or The Noble Micrologic Tale of Sir Jacques (2)


It's butter to let a passing fad fade out than to churn a way


368-'__Les frais de bouche d'ombre ne sonnent dispendieux qu'aux oreilles de ceux qui dans une fracturante immédiateté se les rebouchent. Il y a des paroles, des idées et des traits, que les vivants n'aiment pas qu'on expose à la clarté brûlante de leur permanent été depuis l'outre-sombre des nuages de l'hiver naissant dans les frimas poussés aux anfractuosités du babil d'un jeune décès en quête de personnage louche plus que de la politique de son auteur. Ils prennent souvent cela pour la course hâtée du pêle-mêle d'un tout-dire dicté par un grand sauteur, escamoteur aux longs arpions de rapporteur, qui turbule à tous les canaux de ses reins les sondes spécialistes en triangulation, la gorge et l'oesophage bourrés d'émoluments fauteurs de mots de la fin. J'ai notion de m'en taper, de trois ou quatre poils pubiens, la cuticule, laissez-moi desserrer les cordons de la bourse, de toute façon c'est de mon propre chef que je déglutis et déploie les parchemins, à l'écorce de blanc bitume qu'on arracha du tronc de la grande Ourse, de mes cathartiques éléments dont je présente la facture, comme si je voulais à leur propre feedback anthume faire arpenter l'agitation reposée du fleuve de mes événements, passés entre le tamis des parois du bocal sédimentant les rapides d'une autre lecture. Ici Radio L'Ombre, je vais lâcher l'aporie des miroirs sans reflets du grand midi pour l'acédie des écailles étouffe-lumière des lamproies vampires aux branchies des ombles de mes nuits. Effets de succion garantis dans le cou des souvenirs noirs, siphons rouges et valves mates, petites bondes abandonnées dans le lavabo du grand soir, l'espoir de toujours savoir taire la vérité est devenu chez moi manifeste contre-emploi.