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vendredi 9 septembre 2016

Tænkeren i Trouville

Un Homme And A Frame


Glauberen du Sahara qui se pyrrhonise petit à petit, son dogma vacille, sa religion est-elle à ce point faite ?

Hot sables grain his skin, the wires of his mental blood have a pH alkaline

Lorsque la nuit l'eau bout, casse d'elle-même ses liaisons, qu'elle pantelle de tous ses atomes d'hydrogène, et soumet au grill des cendres grises de nuages crevés tombant sur le dos la marche du prophète,

The thinker, passenger of the Great Vehicle, does a bootlegger reverse to the sea and its intelligent shoreline

Avance-t-il dans sa réflexion ? Il pense aboutir à quelque chose de profond vers les extrémités de sa promenade au phare, dans son aveugle tâtonnement veut-il toucher, sous l'insécable finesse d'une peau insensible à ses propres os, l'intime géologie d'une île de Skye ?

Endangering men to dabble in philosophy, maybe whine in secret, and pass witnessing the subtle relationship of uncertainty rigging its magnificent spins,

Voici l'éternel entour qui revient, les pousses plongées dans la graisse de sa panse, farder derrière lui les dernières traces, Mr. Ramsey n'était après tout qu'un Amiral Halsey déguisé, cela vaudrait peinture ou sculpture, si l'on s'accordait à faire suinter du bronze voyou les pouces de vers de fer éclatés en limaille.

The Malice of the new mold, shadowing Master Ulysses' mimickries, muddled through the test of its momentum space under Big Brother's easternmost fluterring eyelashes, suturing its circuitous thought to the perhaps sacrificial pattern of some very old lambskins

To H. Deeb, the great

Le jeune homme semblait méditer à l'écart, face aux madriers de la passerelle menant au feu rouge du phare de Trouville.

Je n'avais pas remarqué sa présence avant que ne s'étale le blow-up du fisheye, embarqué dans la micro caméra du portable, sur le blanc de seuil du fichier téléchargé plus tard.

Si David Bailey n'était pas joignable, la grève était blonde, sur le sable paressaient encore quelques vanesses amiral, un photographe avait épinglé contre le corps métallique de la tour octogonale une apprentie-modèle pour une session qui mettait en valeur les accessoires  d'une grande maison de couture.

Shàng shàn ruò shuî, si l'homme fluide tournait le dos à la mer, il se facettait bien vers une trace de cap quelque chose des arêtes du corps astral, et ne s'opposait pas au chenal qui séparait les deux villes, comme s'il laissait le passage de cette puissante absorption liquide sciemment de sa lame le retrancher du monde, le fil de son étrange contemplation intérieure enclin à lui ployer la tête.

Une espèce d'attrition par anticipation des tragédies qui s'embrochèrent sur la France deux mois et demi plus tard, le rassemblement mental des miettes décomposées d'un pain infect qu'une malade boulange de vents voudrait éparpiller, peut-être.

Il semblait avoir chaud sous l'ombrelle invisible de son imperceptible malaise, désirait-il quitter les rives d'un bouillonnement loin d'être entièrement personnel ?

Avec le développement des drames sauvages, la terrible force de recul de leur canon d'interprétation ne les offrait pas pour autant comme moins vrillés, plus lisses.
Parfois je le sens saisi par le Mishlei, bain diluvial de proverbes qui lavent nos esprits des scories de leurs volcans intimes, à d'autres moments, englouti par la trappe d'un trop accostable flegme au cœur d'un tunnel étayé des rails verticaux de l'insondable pourquoi ?
Familier des Kétouvim de la profonde scintillation poétique, des larmes lustrales de Luther, du revif de la source, agnostique de la roche, frontalier athée sur la piste virtuelle de son écoumène, il sait peut-être qu'il y a quelque chose de nourri au royaume des sables de nos Danemark enfouis. S'ils peuvent se substituer à l'eau, tout de sa profession de foi n'est alors peut-être pas perdu.
La plage est quelquefois ce hall de gare qui met l'emploi du temps de séchage de nos tanins spirituels à l'heure de nos futures horreurs dormant en chais sous le billot de l'estran. 
Le sang de l'homme lessive ses vaisseaux dans les rebours de l'écume d'un nadir à plusieurs tonneaux.
Salsâbîl et Tasnîm, inaltérable Ayn.
Descendre vers le Miqvé, Netilat Yadaim, my friend, creusé à même le sable.
Je décidais de le porter sur la presqu'île de Deauville, vrai lieu de prière stabilisé par Tycho Brahe, un confluent de terre ferme, à l'humus non fatalement ou bêtement concordiste.
Il s'est accroupi sur le sable, derrière lui le kangourou d'un fait-divers de l'année 1855 (jalon dont l'été prit Sébastopol et l'hiver pendit Nerval), que la chronique situe en Cornouailles, à l'est du Devon, laissait ses empreintes à moins qu'elles ne fussent celles du diable en personne, babas cristallisées du tentateur argentin.
Hadi le traducteur, au très beau journal de blog, en parlait justement dans un article récent, (je ne pensais pourtant pas à l'épisode du Devil's Footprints lorsque je dressais à l'image mon idée du marsupial), ce genre d'éclair psychique peut dessiner les contours de l'air ambiant à l'improviste, lui-même évoquait un loup-garou mercredi alors que je notais quelques lignes que m'inspirait un film qui associait le même animal, lundi.
Les parages de l'estacade du phare côté Trouville sont dangereux.
Depuis l'autre rive d'un 30 août 2009, maintenant je le savais. 
Passé le repas du soir j'étais ressorti en courant, mû par je ne sais quel moteur, repoussé par j'ignorais quel aimant, avais franchi les planches clouées ensemble qui barraient l'accès, lascivement interdit lisait l'écriteau, vers le feu vert de Deauville (piles de bois mitées par les mollusques dévoreurs) pour observer le coup de tabac qui commençait à rafaler sur les ailes du bord de mer.
Je m'étais revissé le regard dans les torsades d'un 360° pris à la vidéo, la nuit serait-là dans une demi-heure, l'atmosphère était bizarre, je crus entendre le bruit typique d'une turbine d'hélicoptère Dauphin, un ramdam sourd et très moelleux à la fois, dilution de l'air dans une bouche couronnée du large et profond inox des tuyères, le sifflet traçant du compresseur, un kiosque sonore fantôme dont les pales faisaient vibrer la surface de l'eau ne s'oublie pas.
Mais rien à l'encre du jour. Vide, sans réponses mentales dans la bourrasque du visible, je rentrai chez moi.
Le lendemain le journal revenait sur la disparition du petit Mathias, six ans, aspiré par les flux de marée basse qui suçaient l'enrochement au pied du phare.
Il avait eu envie de se baigner vers 21h00, pleines naissances du coup de vent et de la nuit. Son père ne peut rien faire, l'hélico retrouve son corps à deux cents mètres.
L'homme à l'air d'avoir les visions d'Hamlet. 
On le joue aujourd'hui en tenue de presque Adam dans les parcs publics de Londres.
Serait-il raccord un jour ?
Il semble toujours chercher l'issue du courant qui chemine intestat comme la perlée à bout de source fuit l'écorce de sa course après brisure de la glace du thermostat.
Je repense moi aussi à cette langue danoise qui me mettait l'eau à la bouche, l'achat dans les couloirs de la FNAC d'une grammaire de chez Klinksieck rédigée par Ingeborg de Stenmann m'avait, elle, calciné les tissus mous du palais, estourbi la glotte (sans blaguer, la pratique beaucoup plus soutenue à l'époque des tons du Vietnamien ne m'aidant en rien). 
J'avais rendez-vous avec une étudiante de Copenhague, qui suivait les cours de l'ENS - littérature, et ceux de Régis Boyer à la Sorbonne, dans la petite salle de lecture de la Bibliothèque Nordique -- rue Valette, porte en fer forgée monumentale --, où l'on finissait par s'acclimater au sourire pincé (un peu à la Ernst-Hugo Järegard) de la responsable du fonds de l'infinie Res Nordica, Eva -"Chuutt ! ne parlez-pas quand vous lisez". Comme l'homme inscrit point non-à-la-ligne sur l'un des feuillets du sable par l'entremise duquel le temps étendait l'une de ses plages.
(Bouclé hier 08 septembre dans la mâtinée mais non envoyable.)

The scene

mercredi 24 septembre 2014

Hejsan Françoise-san

Hejsan Françoise Sagan
À Paul Edel qui nous fit redécouvrir James Salter
un an avant tout le monde sur son blog.

Kära Fransciska,
345__Les gens de métier, ivres du sel de la peinture des plaisirs de l'été, aiment toujours vos livres et pensent à vous quand il leur faut passer le pont de l'automne à la fêle du souffle de son équinoxe, connaissent par double paire de coeurs, explorateurs de serrures et de huis, les chemins de jointure des étiers de vos romans, comptent sur leur pouvoir évaporateur, misent sur la battue nouvelle, dans le bel heurt mat du pas du cheval, des cartes faussées à la pelle, élongées à la louche, de l'atone intox qui pend dure comme le buis, lorsque l'envie de vivre au soleil d'autres bassins, de fuir les entrées d'air chaud à la bouche du réacteur littéraire (cisaillant du bruit sourd de ses éléphantes turbines, finalement très proche du labeur d'un silence, le ciel littoral pincé jusqu'à la déchirure, décollant au sifflet le liège des canaux et des biez des nuages gelés dans les moulins de pièges trappeurs des ranz de Rousseau dans l'enfance du vent d'une musique aux faibles amures), décante les désirs de sèves à la gorge des aunes. Les hante l'idée de sonner, à l'horloge délivrant les amours salines, l'heure démiurge que vos tables saunent.  
Tout le monde sait votre sensibilité à la lumière de l'automne, la ronde d'un cheval bai, -- devant les parieurs studieux d'octobre, têtes ailleurs, sans soucis, veuves de leurs débours, le voile d'une robe isabelle les lavant de la sueur des galops intérieurs de l'opprobre --, tâtant sa fébrilité sur le sable du pesage, tenait dans votre qui-vive quelque chose des salmones qui remontent vers les fleuves, aux rivages, comme sous le sabot d'un flyer l'étroitesse de l'équilibre des chromes du feu des anciens phares, sous la quille d'un bateau la tresse d'un éclair blanc fendant par l'étambot les bancs de poissons dont l'éclat des écailles à leur sveltesse n'est jamais transpercé par l'épars, de l'hippodrome de Deauville à l'estran de Cabourg, votre oeil remplissait les orbites du ciel normand d'images neuves jusqu'aux creux intimes des paysages de ses hautes salières. Capée dans les amas stellaires des villes, comme une ourse sur le kilim des épaules d'un aurige immobile, détournant les rivières du récit de l'embarras des embâcles, vous glissiez sur les merveilleux orages de la vitesse, que vous enviaient, dans le secret habitacle d'un mime tranquille, bien des voitures de course étrangères.  
Vous refusez qu'on vous donne de l'altesse, les pieds au milieu des cercles qui les tanquent, et tenez dans vos mains le rôle de la banque, gardez manuscrite la preuve de la dette que le pays contractait les doigts sur l'écrou de sa jeunesse, c'est vous qui apportiez à la France de mille neuf cent cinquante le desserrement du précieux temps jaloux, plus précis que pressé, des "années sveltes." Le grand saunier de la céleste praxis du style vif mais dense, l'américain James Salter, capta ce fluide apollinaire de bonne lance et en fit peut-être l'une des sept sources de son étang lorsqu'il écrivit, vingt ans après, au coeur des septante, Light Years, muid parfait des manières d'écrire dans les marais des bréviaires, à la lyre du copyright contemporain, au volant des vélins d'abondance. 
La témérité de votre élégance, qui n'eut même pas à jouer les secondes natures, forçait les chemins de la liberté prise à l'avance. C'est elle que vous reversiez, sans montrer les cicatrices des accidents commis, l'âme épiée nue, dans les vapeurs d'apnée et les fracas de bouteilles déprivées d'air comprimé, alors que vous négociiez votre vie au fin tourment des vices de viroleuses ratures, dans les verres de vos amours ou de vos amis. À la cadence d'un à tout' berzingue qui négligeait le secours des élingues pour se relever des ivresses où vous avaient plongé les encres détentrices de puissants pollens, aux mille tentacules de parfums virulents comme des filaments stylaires issus de la fleur de sel d'un rêve enfoncé dans la résurgence d'un esprit rimbaldien galamment sédimentaire, tout à votre création vous les notifiiez des dangers et, depuis la barque d'une illumination, balisiez le chenal de leur détresse.
Des gens disent que vos adjectifs déferlent, qu'ils bombent vos textes d'une trombe de paroles convexe, mais Emmanuel Berl aimait bien leur vitesse ascensionnelle, moi j'admire la valeur du tempo de vos verbes perfectifs qui dévale les pentes du bonheur à l'adret des ombres du malheur, là où vous désirez qu'elle retombe. Grand Minuit ou Middagstid, votre style montre un sens du plein et du vide inné très dans la manière chinoise que guettait Hiroshige dans ses estampes, montées, descentes, dans les before et les after de dîners et de fêtes aux fastes liquides qui faisaient battre les tempes, l'une ou l'autre des cinq voies du Tôkkaidô, pour l'accueillir semblaient s'être liguées. 
Salter, qui s'arrange peut-être pour décrire les paysages et les saisons comme s'ils étaient des cuisines ou des intérieurs de maison, les chambres et les salons comme s'ils étaient parties de canyons ou de vallons, et la sage beauté des femmes tirant à elle avec infini tact, comme un panneau coulissant sur la tranche, la barrière de ces deux natures étanches franchie du pas souple de l'étrange culture propre à son sexe, comme si ses anges mettaient les trois mondes en contact, lorsqu'il nous l'offre, marchant aux colonnes de Rome et Paris, arrêtée sur un lit prête à faire l'amour (sprawled in her clothes, c'est beau), ou préparant le repas qu'on jugerait toujours du nouvel-an, comme aujourd'hui en somme. 
Dans Light Years, on voit Nichi, une jeune japonaise qui n'a lu ni Proust, ni Pavese, ni même entendu parler de Gurdjieff, perspective d'un grand malaise pour vous, et de prompts arriverderci, ouste, sayonara, aucun grief, décrite exact reflet de Miss Golightly, vive chair de Blake Edwards, souple et légère sur les pas des chats errants amoureux de Holly, small-boned, comme il dit, combien de fois aussi les journalistes de Paris-Match ou d'Oggi ont-ils noté votre félin aspect, mais c'est plutôt au sanctuaire d'Inari qu'ils auraient pu mieux vous cerner, vous rencontrer, sous l'arbre d'Ôji, "au rendez-vous des renardes", à la douce haleine d'une autre tchache. Vous ne leur avez jamais vendu la mèche ramenarde de ce petit-lait, c'est pourtant là que nous avions possibilité de voir filer les flammeroles des feux-follets de votre écriture aux célères bielles, que ne rencarde, sous le micocoulier de la particularité d'un soir, jamais le prêche de personne, par les sfumati et bokashi des étoiles de sel, cristallisoirs du kitsunebi que couronne le velours bleu soufré des nuits du ciel. 
Je vais aller voir s'en griller une petite les employées du Normandy, assises en tailleur sous un bouleau de poche, dans le creux de la façade nord, près de l'escalier de secours-incendie, qui donne sur la rue Hoche, en votre honneur avec dans la tête le souvenir du tout sur le 8 joué le huit août loin des manchots bandits, dans la chaleur du début de l'automne. La dernière fois les filles du lycée Maurois n'avaient toujours pas froid. It was a mild day. The summer was at its utmost there to last, comme une ligne de James Salter, traçant les signes que floute la lumière d'une borgata d'Accatone sur la route. 
The early Saganlitteratur was a beautiful day.  Hej priestess.
Photographie de l'Estampe "Ôji Shôzoku enoki Ômisoka no kitsunebi" (9/1857) tirée de mon exemplaire du livre de Henry D. Smith II publié en 1987 chez Hazan.
       



dimanche 16 septembre 2012

He Seemed Passing For The Deauville's Drive In

167__Vélociplagiste, à l'extrême occident de Deauville, au pied du manoir.
 26 septembre 2012, 18h30

Even Bobos who won't commute and choose to break free from the cities enclosure have to devote some precious time of their beach life to means of transportation and communication astute when they leisure.