mardi 5 juin 2018

Strand on Hare




To Gazelle

strandplain on end
long airs in the ear
Querelle de l'Eau et de la Terre
the music that smeared my face with mud came from the swales of the ancient salt marshes of a long gone estuary
Rien ne désespère plus la musique des sphaignes que le manque d'attrition aux
souvenirs durement arrachés
par la racine à l'aine de l'Ouranos endormi
Sur le verre fendillé la mère de David, Chronos l'a toujours su, bailla des fonds pour le Show des amoureries
entre urinoirs et broyeuses, coat of hairs, a fur army, l'ombre du tamanoir suçait l'arsenal de ses propres veines dans un bain d'acide formique parfumé au beurre de cacao et se répandait comme voilette sur le visage d'un mur d'eau dont monsieur le Maure de New York un jour édicta la défense de taire les bruits
de clapotis verticaux
Plomb rouge litharge comme un soleil frais décapité par les roues d'un char hittite
Adorait les oxydes des chaufferies à blanc de Gurdjieff, elle aussi, on dirait bientôt qu'un roman de Modiano est sur le point de naître avenue du Président Woodrow 
comme une lande maritime ou sous-marine au large d'un volcan
À chacun ses ampoules sacrées à culot de Finistère, vissage de la Livermore déchaussée de ses centaines de jusants dans les bouées phares et les feux de ses transparentes amulettes, précisèrent les isthmes à baïonnettes
Hey, 1913 était une bonne date pour prévoir de mourir cinq ans plus tard en héros dans la mangrove du Bois Belleau
Ascendances très rapides des nuages de l'orage biographique, c'est une affaire de mots glissés à l'embouchure, de touches de lingots enlisés dans les graus, dans les franges et paillettes d'un piano autrement préparé pour la spatialité du dialogue franco-américain, 
j'épouse l'ondine de l'homme de Lapopie, rendez-vous 17h13 en mairie, a wet offering sur le bûcher des nativités de la chevalerie, à la recherche des îles barrières de la Mancha dont les limons et sédiments rythmiques s'opacifient à l'estran
Kay Sage fait pression sur le mécano de la Générale des paquebots, Roosevelt main sur la balustrade est mené par le bout du cap Gris-Nez et sa péninsule célibataire à la salle des machines, 
et la barre du temps,
afin qu'on rapatrie David et Jacqueline depuis ce reste d'Ithaque mi-Guelfe, mi-Gibeline
j'oublie Gorky et Pollock pour un instant Pueblo
à Limoges, errance précède l'Aurence, enjambe Laura la balance des ambres d'en-bas, monte dans l'auto du prime ingénieur des âmes Dante Alighieri et retrousse Chimène vers la France avec son sac à main charnu des vents et tempêtes confiés par l'Éole de Paris et d'Outre-Quiévrain
entre bermes et noues coule une rivière sans ganse de delta ni passage des reins dans le chenal de la danse de fin
Où les déserts vont-ils perdre leur squelette lorsque les bancs de sable de leur gestes carnaires s'évaporent ?
Authentifient-ils de vieux libelles, signent-ils au nom de la Seine avec le sang de leurs lézards ceints des interminables lacets qu'ils parfilent du ventre des galeries de contre-sapes aux vrilles des sèves de leurs confins ?
Sous l'éperon des temples ivoirins les arsenics rabotent quelques pages de la crue rapide que pulsèrent les pontiers des piles du MOMA pour saturer de mots liquides les acides flottés sur l'intérieur des bras en bois de Henry Moore, membres que tatoua un sombre océan traversé des monceaux de cadavres d'une civilisation centripète
je prends les skulls and bones and marrow des rochers du Wyoming et leur gluance de sédiments cuivrés, Sargasses de gènes, bouts d'ongles, mèches de cheveux de Rodin, je fais de deux Kachinas érodées un lièvre andin penché sur ses plumes que je destine à la table du festin des hécatonchires louangeurs du sacrifice des cent pumas charpentiers de mon esprit aux séracs de Loire gelée qui veut en venir am Main
chronique d'un lapin grondeur aux yeux bleus accores comme à la Côte plongés dans la rapture de la minérale vision du chant d'une femme au térébrant accent de vérité, gangue de ses feutres et capitons déouatée, doulos et manteaux des spectateurs, fissurés par les les masers du haut-silence au vestiaire, consumés en une unique bande de carbone qui cercle la nuée des âmes tonales se précipitant hors du musée vers l'ore du dedans

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