samedi 16 septembre 2017

rose diwane



vers ça,à travers ce pays,n'y avoir jamais voyagé,ni volontiers
poussé plus loin n'importe quelle expérience,vos yeux ont l'outremer de leur silence:
de vos mouvements les plus fluides naissent des choses qui me ceignent,
desquelles je ne puis me sevrer car elles sont à bout touchant
le plus petit des égards dérivant de vos yeux veillerait à ce qu'il me déclose,
bien que j'aie cerclé mon repli comme le feraient sur lui des doigts,
vous écartez folio par folio mon âme étale comme le ressort du printemps sépare
(palpant,tout habilité d'un insondable mystère,avec ce qu'il faut de brio)sans efforts du néant sa rose prime
ou si tel est votre vœu de me sceller,moi et
ma vie se sutureront alors à ravir,subito,
à l'avenant du cœur d'une même fleur lorsqu'il rêve de la neige avec soin se couchant comme à l'éversion de l'hiver;
somme nulle de la norme perçue de ce monde n'égale
le pouvoir qu'acère votre délicatesse extrême:dont les irrésistibles grains de la peau
recommandent à mon esprit le limpide incarnat de ses rivages,
recouvrant l'évanoui comme l'invariable à chaque brise du souffle rendu buée sur le verre
(je ne sais ce qu'en vous se manifeste à moi de forclos
et de librement consenti;que j'y puise une seule chose me suggère
la voix de vos yeux plus fonciers que roses des pâlis et des clos)
aucun corps,ni les veines de la pluie de si près ténues,ne fait ruisseller de si sveltes mains de fougères (le 09 juillet 2017 sur Instagram.) 

Somewhere upon the traceries of the descending windows 
of the snow






somewhere i have never travelled,gladly beyond any experience,your eyes have their silence:in your most frail gesture are things which enclose me,or which i cannot touch because they are too near 
your slightest look easily will unclose me though i have closed myself as fingers,you open always petal by petal myself as Spring opens(touching skilfully,mysteriously)her first rose 
or if your wish be to close me,i and my life will shut very beautifully,suddenly,as when the heart of this flower imagines the snow carefully everywhere descending; 
nothing which we are to perceive in this world equals the power of your intense fragility:whose texture compels me with the colour of its countries,rendering death and forever with each breathing 
(i do not know what it is about you that closes and opens;only something in me understands the voice of your eyes is deeper than all roses)nobody,not even the rain,has such small hands


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