mercredi 28 septembre 2016

Meister Tim in Merlinville-à-Toutazard



Cherchez l'Hergée, comme le saying glose, et vous trouverez sa flamme 
Son vōtus blot d'herbes amères, blues antique des fauconniers, sucres d'ondines, vert-profond comme l'aoi japonais 
Sa vōta, sa promise, sa Fanny d'Alexandre, sa coloriste de réclames 
Germaine faillit mourir en voiture de spores, à la sauvette, dans le mur d'un terril-accident, comme dévale à la mine de Caran d'Ache un wagonnet
Sous le galet de l'Aleph que chaque homme égare, Georges aimait observer la vitesse d'écriture des épithalames 
Sédimenter l'encre de la fine poussière des crassiers que le temps de précipitation du mycélium de son champignon écrasé aiguillonnait 
Fanny et l'Al'Fahrt, Fungi des Lancia ou Ferrari, véhicules des amours soviets hétérogames 
Germaine paraîtrait devant Dieu sans haine envers la horde Casterman, comme les femmes des hommes en bataille qui moururent craonnais

[On entre à Trouville-sur-Mer un peu comme dans un voisin, au coin de la rue qui tourne vers les pièges du sable, dans la houle qui salive sur les planches plus qu'elle ne vous savonne. Elle promène souvent avec elle un homard en laisse de Liège, les pattes toutes baguées des coques de moules de Yerseke, ou tient la longe d'un poulain dont elle vous invite quelquefois à panser les pieds au goudron de Norvège, entre deux bouchées de cake aux raisins.]

Georges, au moule-instar de la matrice que connut René, lysergic acids, geysers d'erres de jais, vit souffrir sa mère
Mer de folie, la marquise psychologie boit la tasse et sort, par les seins de son coeur fondu sur l'arctique asphalte, dans les nues, froide canicule de la calotte, vieil océan gris de la vie sans dessin
Electre au choc de voir son frère poursuivi par les Erynies très peu pénétrées d'Homère
Un peu dur d'Oreste comme le serait une enchantée châtelaine illustrement de haute cloque, herse érigée au buste déceint
Excentrique Electre, Pédauque marginale de Troie, qui lui donnera pour fils un capitaine en allé à la guerre
Le petit Léon, le grassouille' abbé, Fernand Legros, cauchemars, mauvais anges à la lanterne d'un influent destin
Rayon pi mergé des fumetti et du nombre d'or de la peinture qui tergiverse, signe de verre indien sera le plus fort, Raymond blanchira demain à l'aube l'heure exquise d'une nouvelle campagne d'hiver
Du Soir au matin, dans les arcanes du sommeil aux temples du crâne de Zhang Chongren, ira rechercher, à cheval sur un vélopousse de la Molteni prêté par le Daily Merckx, les graines de l'orge perlé, décoction des thés au beurre des affinités de l'Eden électif, filtrer, comme se drainent les gibets, entre les dents du grand peigne de Magritte (qu'en dit Pierre Sterckx ?), le Graal tournesol qui démêle et coupe le sang frêle de ses intestins


Rencontrais hier un grand amoureux de la shoreline claire que l'on reconnait tous du premier coup d'oeil, caractéristique de la bande de mer belge.
Je le vis surpris par ma capture sauvage, lui demandai s'il me donnait son accord pour que je garde la photographie.
Kein Problem me répondit-il.
Nous parlâmes un peu.
Fan de Tintin depuis l'enfance, passions imprimées sur le ventre, il me dit venir de Bremen, qu'il n'y a pas trois jours encore ils étaient, lui et sa femme (qui tenait en laisse le portrait délicatement craché de Struppi), sur la côte hollandaise et qu'ils furent l'objet de l'attention soutenue de tous les Jansen & Janssen de ce pays à petite couronne (comme dirait Emmanuel Le Roy Ladurie) des bords de plage.
Je m'enquis de savoir s'il était allé fouler celle de Scheweningen, oui, bien sûr, c'est bien celle aux franges de La Haye qu'il venait de quitter.
__ Un' plage qui disaparait, non parce que manque le sable mais manque le souvenir, prononce-t-il en français, droit dans les yeux.
Le couple est en France pour une raison qu'il préfère tenir secrète pour le moment.
(Tapé le 15 septembre 2016 sur Flickr.)




End of the sands.
Générique de sable.

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