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| 432_ Sigourney Weaver-Ripley About To Frag Or Not The Monsters |
Sigourney Weaver, by John Grant
Vaine avocate, qui dérodait hier l’air de la forêtDe tous les troncs de verre derrière lesquels se cachaient les anges,
Ma peau, sous le fil d’un couteau las de débiter, frissonnait comme le dos d’un cheval jouant de l’esquine, perdue sur un océan sans îles, ancres des pores fondues au bleu de vaisseaux sans repères sur l’étal d’un épiderme absenté de tout bonneau
Les tirades du Newspeak étendaient les ondes de leur négoce du Havre jusqu’aux mortes aigues Canossa de mon angoisse.Le son des voix ne se justifiait pas de ne plus porter les diérèses du hertz sauveur à travers la porte en bois des paroisses
Les cordes vocales, prisonnières d’un vase où dégorgeaient de troubles naevus d’algues sanguinolentes et des valves de lichens dépigmentés par le trop plein de sel, devenaient crépusculaires agonistes sous la borne d'un réseau d’étoiles qui se rêvait rhizome
Et défilent sur le sol miroir du lac les images de Sigourney WeaverCelles où Ellen ouvrait les veines bourrées de krill kérosène rose-îlienDe zonardes et gastes créatures remontant au temps du permienMirages de celles qui la voyaient marquer d’une croix l’écorce des arbres destinés au balivage des thèses de Theilhard de ChardinPuis baissait la herse à la tierce sur la tmèse
Soleil vaste et peu plaste taquine le bord de son oeil jusqu’aux nues waires du nordEnfoncées dans la vasière, les tuyères du vaisseau ne grondaient plusElle ne devrait compter que sur l’aide qu’elle s’offrirait elle-mêmeEt scrutait, désaliénée de la peur capitale, les frontières géantes du ciel de lit altéré de poussière de lait, appareillé de régentes croûtes de sel noir vernis à verruesQui l’écaillent à vif pour dévoiler nu son trémail de crème
Dans le silence radio d'un abandon de fort
Des petits pôles d’argent se décantaient doucement dans l’alambic de fortune et donnaient un alcool de pixel fort comme le souffle aquarelle des vagues qui se brisent contre les môles
L'air était celui d'une chambre froide Frigidaire, même les Végans n'étaient à la noceComme l'une de mes lointaines amies iguanesJe commençais presque à pleurer au béat de mon os de lourdes larmes de craie
Mettrai-je de l'ordre à mes affaires, avais-je une malle dans le crâne ?
Je me refilais mentalement l’adresse de RipleyQui retendait mes artères d’une soudaine ardeurEt faisait chez moi tout se mouvoir comme sous l’emprise de la dernière lieue marine à l’extrême bout de son empireJe me remémorais son moment panique et l'éclat de sa petite culotte blanche comme la peurSous la combinaison de survie qu’elle s'était tissée en toute hâte après la mortDe l’ultime pauvre accense de la mission, malheureux gars arrowbaser arrosé transpercé dedans dehors, dépourvu de tunique sur la planche de sa fine maille de chair finale qui le livre âme, côtes et corps
L’Impression de piloter seul le vol d'années lumières accrochées à l'orbe de JupiterAlors que je ne suis, au beau milieu du produit d'un violent vent de grammaire météo vindicative et sommaire, qu’à 800 millions de km de la Terre
Les orbites de ses lunes lissées s'emballaient pour se crasher dans l'axe de ma têteTel le souvenir d'une peau de femme que j’aimais tant sucer comme un sorbetSur ma maladive butte étrangère, j’avais ma dose d’inlandsisMe prenait l’envie de sortir du blanc géographeQue panneautait un white-out finnois sans aucun espoir de Yéti saint buveur de sang sans soifSur cette planète dont le Finistère des abysses, comme je l’avais l'espace d'une sieste songé alors que l'instant brutal d'un accès de fièvre maintenant entier me le révélait, ne ressemble aucunement au Tibet
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| Touffeur de l'angoisse Toison des photons de la peur |


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