samedi 8 novembre 2014

Les "Basement (mother) tapes" de Lydie Salvayre

354__Disons que le livre de Lydie Salvayre est de style madré et n'en parlons plus. L'idylle mère-fille connait parfois quelques malwares qu'il faut savoir traiter au revolver, Le lyrisme ne se valide pas toujours hors la matrice vulvaire des mots brûlés dans l'ove de leur maternelle cartouche, le salpêtre des termes salés n'est pas réservé aux couloirs des tourelles en verre des vieux fusils satyres de la Salpêtrière, la mère de Salvayre a peut-être envie de revivre, par-delà la barrière de sa gangue, le martyre d'un vieux baiser lingual, ce Goncourt larvé, bien qu'alvéolaire, est l'occasion d'un carton au casino Partouche, Lydie, tireuse d'élite de sentiments mercenaires, est en ce domaine une Luddite du lavement de linge de langue sale en ovaires. Elle n'est pas ordonnatrice moderne, elle a sa main, lionne ou sphinge en hiver, elle tape tout à l'humain, franco de port joue tout de l'unique jeton du rosaire de Pìo sur le XI, puis signe, mit brennender preocupaciòn, comme une sterne fonçant sur l'oeuf du bandit-manchot ou son petit gonze, le papier papal des manuscrits foliaires. Le père la-colère Aragon se moquait en son passé surréel des deux "y" contenus chez Lyautey, ailes double couche, cognomen qui appelle le galon, deux gènes anti-mammaires, surmâlins, trop catholiques pour être marocains, mettons que la mise en bière symbolique et le cassage de théière des chrétiens d'Orient ne datent pas d'hier et ne nous en départons plus.