mercredi 29 octobre 2014

L'Automictif

350__Qu'un seulet vous mente, s'auto-dissolve sans répit dans l'azur de sapa des larmes de ses Apis,
et tout est dystopié,
dans la flexion du récit, la pente malheureuse de son ka s'infléchit au delta de liquides sévices
auto-infligés,
les prêtres lagides de l'ancien roman boivent la lance de son calice 
par les yeux jusqu'au beau milieu des jardins aux joutes et des lices,
les scribes ne souhaitent plus graver, les Nobel dépérissent,
ne pissent plus copie ni Coptes ni Thébains sous cette pluie dorée,
Hatchepsout n'offre plus oboles dans les vases canopes de ce suicide lisse 
auto-factice,
à la fente des iris du seulet coule le jet d'un defrutum épais,
mais fade raisiné,
terminées sont les fêtes d'Optet, les écrivains que vous critiquiez, il critiquait,
en sortit fort tu,
et bien qu'il optât hier pour un autre gibier,
c'est toujours eux qu'il persécute dans la danse de Selbstmord qu'il se tripudie comme un Homais,
avec délices,
au coeur chaud du cône asymptote de l'hyperbole des rites de Tanis,
il convoite désormais les mots triptotes dans la mortelle glisse
(sur les corps de troupeaux de bananes déguisées en taureaux, mignons d'Ulysse,)
d'une absence de praxis
pour elle-même, très étudiée,
Thôt et Ptah étaient inversés, 
le moût versé depuis le grand urètre auto-flagellé de son uraeus à hélices
met un voile glacé sur son sérapéum bâti par Frank Ghery à Saqqarah, près-Paris,
impénétrables sont les voies de la Vologne où pêchent encore, voleurs d'enfants, les ibis,
il revenait bien alors à notre seulet de se percer les torts avec les flèches de Sekhmet,
dans le rythme simplet d'un répandage de jus de coings, de melons et de serpolet,
et d'abreuver ses propres vers, auto-immunes épices, 
d'une terrible et dernière diurèse émise, comme l'essence d'Osiris,
depuis la pompe d'un magnifique self-service.