dimanche 21 septembre 2014

Real bad poetry (Upon the demise of the french Socialist Party)

 


344__Partir pour un parti, ce n'est même plus le pari d'un martyre un peu. Rückwärts und nicht vergessen, Die tolle Modalität, José Martì pleure sur la tombe de Torcella, et l'on dit qu'il pleut. Guajira Guantanamera, meine Liebelei mit der Partei a perdu la tête. 
Pareille aux Hurlus déshabillés par le rude hiver de Mouscron, la Maison Camba délaisse les gueux permanents montés au bourg que l'été surprit puis désoeuvra, comme l'attente du linéaire retour des avenirs d'hiers perdus, au front. Dans les champs des promesses de lins et de cotons brûlées par le souffle vil des avions nus sans moteurs ni hélices des élus, ils sont morts tels de pauvres gobelins étranglés entre les fils de leurs propres lisses. Ils demeuraient allongés par terre, on manda la rebouteuse Police, on appela de l'Université les médecins, prude auscultation des cadavres chenus, seuls vinrent accepter les toucher les guérisseurs inconnus Valls et Macron. 
Feu, feu, feu, vous dis-je, feu le Parti Socialiste, animal triste de tout ce qu'il abandonne, ours sans âge mort sans crocs ni couronnes, oisif montreur d'utopies dans les zoos de l'usure, décédé sur le chemin de banquise du Bad-Godesberg français, parti se faire poser enfin prothèse de denture humaine chez des spécialistes de l'au-delà de la morsure à la fontaine de Ratisbonne, Haut-Adige de Renzi et Walhalla de Gabriel, où l'on échange dans les nuages de la hantise, sans Montebourg ni trompettes au prochain congrès, de lourds réactifs aux bômes et vergues des ciels peints à l'huile des vents de sourdes métathèses.
Crêpe noir sur les bras, les épées, les lanternes et les vessies, chapeaux bas sur le cortège des morts pour la Transe, les roses catafalques des trépassés tremblent encore de toute la force de leur inertie dans les plateaux de la nouvelle balance. "Voeux, voeux, voeux", semblent-ils articuler quand même depuis les limbes difficiles d'une ancienne théocratie, lèvres bleues et visages pâles, bourses décavées et yeux sales, corps fibreux que démembre la nécrose. Ils forment des sortes d'aveux qu'ils lancent en missiles "pour la libérale Sociale-Démocratie !
Au revoir les Ham*, les Mon* et les merveilles de Mél*, on ne vous reverra plus danser sous les draps de vos fantômes anthumes dans les ministères, bougeotter dans les palais vos ailes. Faites vos baluchons, raffûtez les plumes que déjà vos dénis raidissent, rassemblez les atomes de vos écumes, et partez aux phalanstères rouler les glumes de vos sixième républiques comme d'autres s'empâtaient jadis les bajoues de feuilles d'emprunts à goût, très russe, d'amertume. Les Chevènement se précipitent toujours dans les précipices de leur non-avènement. 
Dood, dood, dood, the Old French Entrenched Socialist Party is dead and gone for good. 
Morte aussi dans les urnes la Vatischätzen, la Daddy's Liebling de l'homme, encrasseur de vases Ming, qui feignit toute sa vie de fainéant de bourrer les burnes à "l'établissement", au revoir de même à madame Maureen Lumpen, l'objective amie des sus-nommés dont on vient de suivre l'enterrement, Abschied für immer dans la nuit des Hymnen, sans beaucoup d'autre peine.

Victor Hugo atterré comme une bête
 par la descendance, ou plutôt l'engeance,
 qu'on lui prête