mardi 3 décembre 2013


274__"[...] vous me semblez beaucoup plus calé."

Sûrement pas.
C'est à dire...
Oui très calé, comme une grande pale, un gros coin, bien enfoncés dans le crâne, la matière grise complètement crashée dans la cale sèche aux certitudes qui lèchent leurs flows fantômes sous la toison de la pileuse dèche d'une dune du Pyla en dette de sable, fumée par la matité de son trop faux mica sourd aux reflets et muet aux correspondances des maigres solaires éclats, calé comme un point mort trouvé par hasard lors d'un démarrage en côte et puis perdu dans le plomb fondu des trombes de la vitesse acquise dans les descentes en marche arrière des Dutch mountains de Calais. Un cal gros comme une falaise, sur un pied calé dans un bloc de ciment-colle. Un calé, un gros acculé plutôt. Pas besoin d'examen, c'est la vérité crachée, un cas d'école.
Ahem, je pense que chez vous une veine de l'intime s'est taillée un fil de cuivre blindé à l'or d'une grande finesse dans le fluide minéral des musiques de Diane et Marshall, Alela et Chan, "should I let it go in the open or should I let it stay in the closet", telle est la question qui vous travaille, tel est le trémail qui veille à canaliser vos réflexions, quelque chose qui fait que le moral ne finit jamais sa journée dans les chaussettes. Vos nycthémérons d'artistes se rejoignent, vos yeux trempent dans la même lumière de chrome, vous êtes du même voyage, de la même fête (qui celle-là n'est pas réductible ad Murayum.)
En ce moment j'essaye d'entrer dans le noir-Obel et le rouge-Calvi, les couleurs des lys d'Agnes et d'Anna, mais ne vois la chaleur de la neige, les yeux dans les ocelles, que depuis le feu d'arcade des iris de Leblanc Lisa.