lundi 2 décembre 2013

273__Cabanes, cottages, datchas, Hütten, chaumières, tours d'ivoire, shacks ou cénotaphes,
l'habitat qui offre abri et couvert à l'écrivain rustique 
est aussi varié que les bouchons d'autoroutes sur les asphaltes en carafes.
A. Schmidt, Heidegger, l'homme de Walden, Pasternak, Montaigne et Pierre Unik,
n'eurent qu'à baisser le volume de leur encre pour trouver masure à leur paraphe.
Eus à l'usure, les "pactes faustiens", dont sont si friands les linéaires critiques, 
toujours à l'heure sur la ligne de départ de l'auto-parodie pleine de joie panique,
broutés dans la pâture, mordus dans la soupière, léchouillés par dix mille languettes de fourmis-lions ou girafes,
au creux des carreaux blancs et rouges des nappes à pique-nique,
vaincus, la pariade faustienne et tous ses panégyristes de mauvais cinématographe.
Désormais l'après-midi, dans les chalets, comme au plus profond de la forêt, vit en paix le "pari faunien" des écrivains anti-scéniques. 
C'est lui qui émet aujourdhui la magnétique soie des silences dans les signaux des silènes noctiflores des jardins et des folies phoniques que les ondes d'un code Morse, vibrant aux bois des cerfs élaphes,
renvoient vers les champs du val d'aurore de l'agreste romantique, 
(dont le lyrisme actuel n'est captable hélas que par les lucanes aux grandes oreilles acéphaliques,
et les noctuelles aux lourds passés autographes.)