vendredi 9 août 2013



237__Crew and cargo Kobayashi Maru-o un-delenda est, bien que dûment attestée dans tous les livres d'histoire des petits écoliers romuliens, cette formule oratoire célèbre demeure discutée (en outre, jugée apocryphe) parmi l'assemblée des savants de toutes académies réunie autour de ce peuple pernicieux et ennemi jusqu'à la fatuité, inhérente à tous les habitants de cette partie de l'espace supra-copernicien. Pour eux les Terriens, catatoniques au dernier point, n'auraient jamais eu la force morale, ni le talent mental, le mordant génie, l'habileté ou le soin, de rendre punique une telle proposition de sauvetage, à leurs yeux si précieux, fin de recevoir à quelconque perspective de naufrage, ni même d'oser rêver à pareille tentative, fantasque et capricieux appareillage, digne des temps où les phéniciens anciens régnaient sans partage sur l'ex-Mare Eorum, aux flots ourlés de l'écume d'un bel aujourd'hui lacunairement libre voguant sur le quadrant Béta, coin de méditerranée gardée, unique prérogative, exclusive primauté, indivisible quota, des centuries de l'amirauté de la galactique Nouvelle Carthage. Ces Terriens-là ne pouvaient avoir leur Caton-le-sage et devaient selon la loi du plus simple adage rester pour toujours, des Romuliens comme des Klingons, les francs otages. [Ce fut pourtant méconnaître le vieux Kirk et la cadette Saavik qui refusèrent de se soumettre aux termes impavides de cette improbable dette, et se mirent aux manettes en bons marins vénitiens.] (cette dernière ligne est l'ajout, qui voulait de Romulus le procès instruire, d'un copiste terrien sans doute actif au alentours du vingt-et-unième siècle, que nous avons choisi de ne pas détruire.)