jeudi 8 août 2013

236__Les années tchèques sont toujours des années formatrices pour les artistes et démiurges néo-grecs à maigre plumée qui courent, moins inexpérimentés, comme des dératés détachés de leur trisse, sur le trek qui les mène vers le tarmac de leur envolée, prêts à décoller, au ciel clair tels des bousiers escarabat piloter de bibliothèque, du nid de coucou (aux brins d'herbe macérés dans un brou de fils de lin pré-mâchés) cimenté de courées et d'espalmes secs dans lequel végétait, les yeux endormis grands ouverts, parmi la macule poudrée d'os effrités et le verre brisé des ailes d'un phasme chaussé de palmes et mort noyé dans son lécithocèle, le squelette de Karel Čapek.