dimanche 4 août 2013

234__Longtemps je connus très jeune l'Angleterre des quais pleins de trains qui ne partaient jamais dans l'inconnu (ni à l'heure "mussolinienne" pas plus qu'à celle réglée par le PM Callaghan de mémoire fabienne), cela rendait les gares mélancoliques. Les gens de tête en profitaient pour lire leur journal, les autres, des Agatha Christie dans les wagons de queue rendus à l'état de boîtes. Peut-être les autorités avaient-elles en fait pensé les transformer en bibliothèques publiques ? (Ce qui ajoutait quelque chose de moite à leur morosité bien impudique qui collait par dépit ses yeux aux heures noires sur les rails cyniques où patinaient des armées de minutes défaites.)