vendredi 19 juillet 2013

231__C’est la femme du Mack the Knife de Bertolt Brecht ?
On semble beaucoup plus proche du remake scénique d’un film de Blake Edwards tourné sur la brèche. On guette Marianne Oswald, André Mauprey, Catherine Sauvage et même Carlos Gardel, dans les coulisses de ce petit théâtre des bois de l'est. On trouve que la Dame de Py aurait pu prendre des cours de chant avec madame Zizi. On croit sentir que le tric-trac du chapeau haut de forme étouffe un peu trop du claque le truc en plume du boa logé dans la gorge jusqu'au voluptueux iliaque de la demoiselle chanteuse. Bref on ne s’ennuie pas. C’est vrai que beaucoup de scènes du off font la part belle à la musique, c’est plus qu’un signe, peut-être un signal fin qui nous dit que le triste théâtre est à nouveau sur la bonne piste. Cela nous changera des terribles infusions amères highbrow qui nous furent distribuées au long cours des logorrhées d'eau sucrée puisées au fond de brocs en feldspath et qui s'évaporaient plates sur les dalles en tonaltes lorsque les méharis du programme officiel faisaient une halte. C’est bien que fräulein Messer ne nous fasse pas boire la tasse jusqu’à la pépie. Merci et "Qu'advienne Hi Py Py Pourra !" (cela pourrait être la devise cathare du nouveau César d’Avignon qui ne gardera pas dans sa poche la langue rare de son coutelas.)