mercredi 17 avril 2013

209__Or si l'on comprend quelque chose
 Laurence Le Bras la bien nommée met un soutien-gorge au père fondateur du situationnisme qui ne connaît pas l'andropause
et Emmanuel Guy déborde d'un enthousiasme spectaculaire
 depuis le balcon du vieux théâtre parisien où se joue en ombres chinoises vernaculaires
 la destinée révolutionnaire 
du peuple-écrivain français depuis cinquante ans et des brouettes peintes en rose... 
À ce balcon mercurial
 comme on dit, il y avait jadis du monde,
 deux jolis vieux bonhommes ronchons notablement,
auxquels aujourd'hui l'on s'en prend,
 les garçons Guégan et Sorin, 
d'occident les paladins,
possédant encore toutes leurs dents, 
les Statler & Waldorf de la critique dramatique éditoriale 
 aux électrons morts aux champ libre de l'honneur qui se mordait la queue dans la prison de sa rotonde,
 toujours cependant en gloire à leur petit lever du matin,
 deux historiens pataphysiciens dissidents
 qui ne laissaient rien au hasard ni à Hazan. 
Ils portaient des bonnets D -- comme Debord --, sur la tête, 
comme Arrouet
 en son temps
 portait pour rire un bonnet d'Âne alezan
 lorsqu'il partait faire dérailler les trains
 à la table des princes prussiens, 
dans une insurrection d'humour blanc
 et le brisement calagane des caténaires en cristal 
des cathédrales
 des verre à vin. 
Et voilà qu'on voudrait résilier leur abonnement
 à la loge-balcon de leur établissement prioritaire
 qui les protège des soleils des bibliothèques où règne le chaos de la moiteur
 qui s'évapore,
 en fumée de mandragore,
des feuillets de livres en papier jaunis de l'intérieur
par des expositions systémiques à la nationale canicule ?
 Eh bien je trouve cela fort injuste et binaire,
c'est de l'étouffe-rosicruciens 
ou je n'y connais rien,
 j'ai beau chercher, je ne les trouve pas ridicules
 ni acariâtres
 et soutiens leur combat pour la mémoire du grand théâtre
aux remords, 
comme je soutiens l'augmentation mammaire
 du nom propre de Debord
 dans les dictionnaires
de
l'encyclopédie Robert.