mercredi 2 mai 2012

121__La Yourcenar d'Hadrien 
est en train de tailler une toge virile à la Séléné 
de Chandernagor, là, dans le débat télévisé…
Je ne me voyais pas, pourtant, voter faucher la Marguerite à main levée. 
Les ébats du dêmos des villes du nord valent bien les émois du populus de l'arc méditerranéen.
Leurs murs nus reflètent les visages de pictes nuages arrivés au port.
Françoise, consolez-vous, vous êtes en tête dans les sondages du Rhône, sur la rive 
de Trinquetaille,
 là, au milieu du limon des aunes, où l'on remonta, à l’air libre, le fabuleux buste de César de la rouille des flots en maille. 
Un beau roman liguro-languedocien, une belle histoire narbono-romaine, à traiter en perspective, la littérature est aussi une « élection », une terre de rapport.
Séléné et Hadrien se reposent au château Saint-Ange et rêvent à la mémoire fictive
de leurs souvenir enfuis dans les fortins de l'imagination des écrivains, qu'ils et elles, ont en or.