mercredi 2 mai 2012

120__Je ne sais pas si j’achèterai ce soir la voiture d’occasion du vendeur Hollande, en ce qui concerne celle du vendeur d’à-côté, Sarkozy, assis sur l'urgence de l'arrêt de la dépense par la bande, l'autre spécialiste de la provende, je sais déjà à quoi m’en tenir, j’emporterais des bougies neuves et une bombe anti-crevaison, pour me soutenir sur le chemin de l'avenir, en bon père de famine de la raison, si je devais succomber à son boniment, ce qu’à De Dion-Bouton ne plaise, mais avec l’autre agent, lorsque j'observe sa ronde et pernicieuse bonhomie plastique, ronflante d'aise, habilement adoucie dans la labilité des tics, jusqu'à rendre son de klaxon veuf, je ne sais pas si ne ferais pas mieux d’attendre encore cinq ans pour me payer un char de l’état flambant neuf, je ne le sens pas trop ce monsieur-personne qui fait assaut de rimes en oeuf et grand effet boeuf, et qui me rappelle beaucoup la force commerciale et l'omerta pratique des vendeurs de voitures de la marque Niquesonne. Let my people go cycling by the rivers of Narbonne, there we'll weep, when we remember Zion.