mardi 28 janvier 2020

Under The Linden Of Life





Im Osten 

Den wilden Orgeln des Wintersturms
Gleicht des Volkes finstrer Zorn,
Die purpurne Woge der Schlacht,
Entlaubter Sterne.
Mit zerbrochnen Brauen, silbernen Armen
Winkt sterbenden Soldaten die Nacht.
Im Schatten der herbstlichen Esche
Seufzen die Geister der Erschlagenen.
Dornige Wildnis umgürtet die Stadt.
Von blutenden Stufen jagt der Mond
Die erschrockenen Frauen.
Wilde Wölfe brachen durchs Tor.

Sur le Front Est

Des bourrasques aux orgues de l'hiver dévalées
S'approxime la noire furia du Dèmos,
La lame écarlate de l'assaut,
En la terre s'exfolient les étoiles.
De l'arc brisé des sourcils, ses bras de cristal,
À l'agonie des soldats par signaux se corde la nuit.
Dans l'ombre d'un frêne de l'arrière-saison
Les soupirs suintent des mânes de ceux qui tombèrent.
Un maquis de lande sanglée d'épines herse la ville
De leurs perrons éclaboussés de sang éjecte la lune
Les femmes en état de choc.
Des loups autrement atroces ont braqué la porte.


Comme vont aux orgues les trombes de l'hiver
Plombent la sombre colère du peuple,
Le flux de laque pourpre, éclat du combat,
Délugent les Pléiades.
Sourcils tronqués, bras que peau déplatine,
La nuit tuyaute les soldats restés mourrant.
A l'automnal automatisme de l'ombre d'un frêne
Soufflent, dans le noir encrevées, les âmes des hommes kaputt, 
Que rien ne soulage.
Chemin de croix garni d'épines strangule la ville
Sur la dalle un chasse-marée que rougit la lune
Affole les femmes.
Une horde de loups a disloqué la porte. 

N.B. Je propose, dans le chapitre "The Drogman", la cascade d'une réduction ab absurdo belli de ce poème.





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