dimanche 23 avril 2017

Brève Rencontre Pour Un Salut

Encounter of the curt type



...
__ I'm Groot.

__ De même, pareillement enchanté, je suis Louis Aragon, mais appelez-moi Louis je vous prie, mon père était Hidalgo à la Cour de France, mien parrain chef de Police de sa dyslexie Gutenberg, ma soeur était ma mère que l'on faisait passer, dans un mouchoir de poche entre la porte de cervix d'une chamelle muette dans le chas du champ d'expiation et le couloir d'extraction des fumerolles sporées de la fongible espérance conjugale, le soir, comme un exercice de pair-paradis des amours éléphantines, pour ma sœur devant le miroir à jupe de ma mère, puissé-je vous l'avoir déjà dit, bonjour mon ami, mon nombre est d'Aragon, ainsi que l'on s'attelait à ranimer le Royaume d'Hispanie du temps jadis, je suis un Andrieux du troisième daguerréotype, un Kree involontairement atypique ou singulier si vous préférez, cause principale d'indépénétrables mystères racinaires, jack-in-the-box aux ressorts cruraux cadenassés, invisible Boxer d'une Chine célibataire dépecée vivante de son droit de cullage, infans têtu jusqu'aux frontières du gros-âge, un marseillais dessoudé par le savon des courbes caustiques de l'espace bidimensionnel des relations amygdales cérébrales, glissant dans la starvation de leurs orges descendants, le ventre omnipare duquel je sortis criait голод, un véritable Holodomor des petits riens des liens du sang, avec tout leur cortège de cant, de quant-à-soi, de décans d'un zodiac prohibé, de serpentaires d'une savane aux bosquets escamotés dans les coursives de jardins inhibés, moi c'est Aragon mais appelez-moi Don Luìs, Lewis from Eragon, dragon majeur de la Malaisie, que vous êtes solide en votre silence, que vous me flambez glottes de robots, vous êtes le Félix fétiche des sautes de ces noix, bonjour, auriez-vous faim ? mon Dieu je pourrais avaler une orée primaire de Pologne, une forêt de Hongrie, déchiqueter mes souvenirs de parcs publics dans les villes de Tchéquie, Ich habe solchen Hunger, gerade Gerund habe Ich, saying, writing, I'm always after the rituals, my name dropping came dripping at long fast, looking for the victuals of the mind, sirupeux ou non, prendrez-vous quelque chose, canapé arrosé d'un chablis de la forcerie des Cent-serres, morceau de koulibiak à la sève de Sauron ? moi c'est La Colère, l'ouïe non froide et peu parcellaire, bombée du muage biographique des terres sourdes et grasses de l'auto-Magellan flagellé, d'un autre âge dans les outrages je me suis toujours aimé millénaire, feuillu séquoïa de la sylve polymère, saphènes du soulèvement perpétuel en mesure de siphonner toutes les escarcelles pendues aux fils de fer reliés à la terre, saviez-vous que l'el arbol Goya poussa par ici un jour me demander les ficelles de la recette de la rouille végétale qui ronge les diagrammes aux mensonges frais des fûts évidés ? en tant que directeur de journaux, combien d'arbres dus-je me résoudre à fusiller pour concevoir pâte idoine à leurs supports, vigoureux shalom à vous, ani Levi Haharon, l'impensé de l'arrière qui se cache à la face du dernier homme solaire, je vois qu'une mousse divine s'opercule sur les nerfs de vos muscles à vif, voudriez-vous de la crème Nivéa, baume du dragonnier mandragore de Ténérife, lotion que je produis naturellement et qu'appliquerai à votre signal sur cette apparente boursouflure de croix mineure, peut-être restes de crux of the Vater, vous aussi ? petite Mutti d'une musique de suies éloignées, je peux sentir les vibrations de votre esprit bouillir, que vous vinssiez, par cette minute pressante, me régler mon compte du temps que je fus cet humain que vous n'avez pas connu, (vous eûtes pu me baptiser François alors) je le flairai et le subodore peut-être passablement encore, vous semblez l'avoir deviné, je ne détestais pas que mourussent dans la foulée les viles joies d'hier à mon visage, comme mille villageois défunts déjà qui glanent quelque moignon de gloire dans les branchettes d'arbrisseaux tranchés à l'aveugle dans les nuages de poussière de la dégustation de mon combat, et l'absence de remous à mon sillage, aux traits révulsés, sagement sectionné, j'étais homme de l'infini courage, qui ne tiqua presque pas lorsque le moi du surmai sessile sans toits ni tuiles grava à l'opinel 68 graffitis obscènes à même son bois, et qui attend aujourd'hui comme quiet frêne la possible furie d'un autre Mai 18, que nous, mes bouleaux amis émus et moi, salâmes à l'écume de buis, savez-vous nager dans l'herbe de Retz, voulez-vous que je vous serve un petit retardant, désirez-vous que nous allions Holi nous promener sous la poudre orange des Canadair, boire un verre à la neige de bière de noisetier dans un Bar à glands barrésien, irons-nous prendre racine au fin fond des steppes de l'antique piscine ?, vous devez être un grand poète, les ultrasons hôtes de vos oreillards et autres arias de vos passereaux sonnent vrai, Semper Fidelis à mes anciennes hélices, j'entends chanter les iambiques à tue-tête lorsque j'effleure votre écorce avec les bras de mon tronc, les doigts de mes branchillons, les alvéoles aux ovaires monostyles de mon liber, c'est autre chose que le perdurable goût ténu des faibles sels sidéraux que mes tubes intimes sucent, depuis des lustres dans de frustres zones pseudo-lacustres, aux crochets des lourds cadavres de Borélien et Aure-Elise, filaments fades, ramen d'une difficile soupe d'hypnose minérale, animaux de romans à décomposition lente que les municipes gardiens de l'agreste rambolitaine galaxie présumèrent artistement topiques d'enfouir sous les cordons de la bourse de mes radicules, la station de mes stolons, comme vous avez l'enveloppe douce, cher ami, vous charmez à l'égal de la truffe vétilleuse du groin scrupuleux d'un sanglier se régalant d'une pâtée de moelle de vipère qu'il sauce à toute vapeur entre ses grès et défenses, canines entrelardées des vieilles mousses apéritives que j'accrochais jadis à mon tronc, je fus goutte de pluie dans l'air, de ma vie une larme à l'oriel, observant ceux qui déchiraient les chiffons de son ciel, ceux qui jamais n'y auraient posé doigt de la pâte, comme vous bandez bien vos chairs aériennes, vous devez être un grand poète, adepte du levain spumeux de la verte note des quintettes à vent, j'entends chanter les pentamètres derrière les allées et les ravines des orchestres de charmilles que mènent les fibres de vos biceps fléchis lorsque j'effleure les pores de votre écorce avec les bras de mon tronc, les doigts de mes brandons, les alvéoles aux ovaires monostyles de mon liber, duvet contre duvet, choquant dans les houppiers le jeu de nos respectives amulettes, cela me change des pipettes de l'ingénieur Philippe des os déforés au saignoir si prompt à faire saillir l'hévéas de cent canaux à mon nom, le sien était Elsa, celui de la vôtre Nebula s'il faut s'avancer bien ?  la mienne aurait dépouillé la vôtre d'un seul poignard volant fusé de ses yeux de couguar, je n'aimai jamais en fait que sa gentillesse à celle-là, monsieur le Très-Haut-Poucet, ai-je pris soin de vous rappeler que je connaissais par coeur toute la poésie eddique de la Nièvre, la védique des Aryas de l'Iran félin et l'épique de la Rus' de Bièvre à Kiev ? tel un Christ de lianes aux égards, comme vous avez l'épicarpe doucet, cher ami, comment vous appelez-vous déjà, Groot, est-ce tout bien considéré cela ? 
... 
__ I'm Groot.



How formidably exhausting this French tree can be

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire