mercredi 13 juillet 2016

Remembrance Of A Black Past

Outa the Blog And Into the Black
Blogroll Will Never Tie

Back To Black (Amy)
Page d'accueil (alternance du panneau figurant les fuseaux horaires de la nuit) d'un ancien blog (toujours dans les cintres) tenu l'année 2006.
J'y serrais des poèmes écrits entre les phases du sommeil directement en russe ou japonais, langue étrusque ou zagrébois des quartiers sud.
Mis en ligne l'espace temporel de douze ou treize heures pour se faire peur, je le consignais hors Google, par devoir de politesse envers les personnes des steppes ouraliennes et celles des vallées étranglées de l'extrême Levant. Afin de garder intacte la réputation du Parnasse des peuples félibres installés au nord de Rome, à l'épaule de Faleries, je fondais couleurs de texte et d'arrière-plan et les apurais au blanc lunaire du Latium.
Son titre ne renvoyait à rien (éclisse d'un jeu de mot sur la glasnost russe) et ne reçut que deux ou trois visites.
J'éprouvais, dix ans après, commisération coupable à son endroit.
La pitié s'était envolée.
J'enviais sa tranquillité, je pouvais distiller le degré des éthers et des alcoolats d'une mélancolie sans mélange selon ma volonté.
Brassais quelque chose de moi avec des herbes et du houblon, grains et raisins, que je ne me connaissais pas, un état filtré sur le châssis d'une tourbe qui épongeait les impressions, réséquant à leur germe les reflets-réflexes, ressource vive qui excluait de champagniser ses petites idées à grands coups de tirages satisfaits répandant dans des bouteilles en plastoc le sang blanc d'une autolâtrie piquetée d'invisibles polymères à bulles de sulfites.
Automatiquement éventée lors de son passage dans le trou à nard des parfums condamnés, la publication à fond de réseau devenait un Monarque papillon noir qui mourrait instantanément hors de son inconfortable sanctuaire lexical, dévoré cru dans la pâleur de phtalates des éternels étés engrenés par de sages lecteurs.
Quittance des habituels lacis du paraître en grand uniforme translui du Régiment de Paresse, ne plus régler le loyer de se prendre pour le centre du monstre monde des créatures du Lac Ness.
Migrations au noir.
Je souhaitais revenir à ce mode obscur, nel mezzo della chamine di nostro binario byte, le trafic que l'on peut capter en ligne est souvent le signe d'un malentendu.
Si quelques uns, cela fait partie de leur liberté, vinrent lire et firent semblant de n'avoir rien lu (grande reconnaissance pour certains autres habitués, c'est un honneur renouvelé que de me rendre compte que j'ai pu, dans un noble silence, les croiser sur la sente), je restai loin du thrill auquel incitait l'ancien noir complet.
Le motif d'une chose plus vaste, même si plus concentrée, autre que prémisse, la chambre d'un écho parallèle bien difficile à servir, comme le noir aérolithe que chacun doit sculpter, ou la plaque de jais océanique détachée d'un volcan, incrustée de buccins et d'algues blancs, dont on se met au défi de dessiner les réfractions sur une feuille.
Un divergeant pouvoir de réel, une recirculation d'heures et minutes des temps éloignés à peine, le rebond d'une ébauche, une terre d'imagination discordante.
The Writer's clock, pour le dire en de sanglants autres termes anglais.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire