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| ...un jour vous serez à nouveau chez vous au Vietnam. |
"Vous n'êtes plus rien, le sol est lisse
La route est noire comme un réglisse."
Gérard Manset
Aux enfants de Hanoï à la Noël`72, et de Saïgon en l'avril`75.
389_ Ferme les yeux, que ton coeur me fasse mal aussi.
Jusqu'au bout.
Jusqu'au bout.
Pile dans la nuit des pâles follets roussis.
Tradition grand chrême de la rhapsodie mémorielle
propre au service public de la radiodiffusion française,
sélection parfaite des items, caresse, étalon de la belle mortaise,
dans le sens de la moelle où plisse l'habitus du miel
des "variabilités intersectorielles",
jeux artificiels de la concurrence des soucis.
Le journaliste de France Musique qui passe le temps à revoir la presse,
du matin,
mornement relaye l'article
de L'Humanité, amie de papier du genre humain.
La jeune fille grelotte, le Viêt Minh pilonne obus qui giclent
jusque sur la piste de Tân So'n Nhât.
Les Chinooks américains n'embarqueront plus personne.
Purs instrumentaux solos du regain de l'Histoire,
ne l'ont notée sur le parchemin de leur sonate.
Il est trop tard pour que l'enlèvent les pales noires,
petite élève Coré, jeune âme de Perséphone.
Ҫa n'est jamais le bon moment.
Alors, rejoindre les camps de rééducation,
travaux forcés réservés à cent mille mal-pensants,
leur faire mâcher les pierres, jusqu'à l'hostie la manducation.
Pause, silence, reprise du Siam à la coda,
n'étaient certainement pas tous anciens personnels de la C.I.A.
Homme à la Radio, revoyez vos équivalences,
la violence My Lai, la brutalité Linebacker,
sont grains repiqués dans les rizières d'une congruence
armoriale qui signe les Mörde auf Äcker
des Frères kampuchéens
du régime vietnamien.
Aujourd'hui la nation Van Lang s'irrigue
du grand Têt de l'économie de marché
qui pourrait bien se retrouver prodigue
d'un exemple à suivre par l'ex-arch-enemy déharnaché,
et son crony-capitalism des potes et des copains.
Phúc lộc thọ à vous, belle adulte, et au train des enfants du Viêt Nam
qui roule dans le voir de la mémoire de demain.
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| Aujourd'hui tu n'attends plus, le Viêt Nam t'a rejointe. |
