vendredi 24 mai 2013



217__Les histoires de cours des chutes d'Igaçu finissent en général dans le mall sinueux et foetal des eaux d'amour du quartier Saint-Leu de la ville d'Amiens. En ces lieux acheuléens des prêtres du culte du feu qui sévit sur les rives du fleuve samarien s'attellent à dénouer les faits à l'oral qui s'attachent, comme un crépuscule de liens heureux, aux bulles de dialogues des cendres de la nuit éclatant sur le ruban de l'aube à peau de scénario dissous. Vêtus en indiens guaranis ces hommes du sacré tiennent à embellir de leurs paroles, restées fermes dans la gorge des sarbacanes d'aconit dont les tubes s'auréolent, les diallèles ciguës tributaires des fictions aurorales qui s'écrivent dans les petites ailes des canaux à ressac urbain de la vie de traîtrise que quelque chose de faiblement humain maçonne de façon continue. Où surnagent des cristaux infimes arrachés à la roche christique, on aperçoit dans les sauts d'une eau vive à répétition déçue, les remous du grand bois d'une croix droite plongeant tête baissée vers les reliques d'une calme issue.