jeudi 27 décembre 2012

189__Le chant du cloud computing qui retentit sur les champs de papier lourd et les traces de l'aube aux encres grasses, comme le cri sourd du poing fermé d'un gong ouvert en fente qui s'ancre au point du jour, justa avant qu'il ne s'encrasse, fait s'éveiller le gland du Claude et les lèvres du con des putains du livre à la recherche de vivres pour nourrir l'interopérabilité dans l'édition et la sauvegarde des droits de l'amour. Ètalées, longues comme des jours sans pain, des signatures de contrats sympathiques courent sur les invisibles milliers de vélins d'une absence de parchemin physique et font lever le mirifique levain d'arborescences où gite la spirale de sèves d'écritures en miniature. D'innombrables fichiers, fichés dans leurs cuisses comme l'actif d'un venin, ne contraignent pas les écrivains, Jupiter terriens, de flairer en eux le sang de la volupté du gain, ni de faire la danse du tapin tout autour d'un grand tronc, pilier de l'étable des négoces aux fines sensations, ces petites émissions de la monnaie des récrits d'un numen de l'esprit qui les font extasier, et qu'ils recueillent au cours de l'échange de la salive commise dans le regain de centaines de kilos, et du double de livres, de langoureux patins, pressés qu'ils sont, dans les remises du numer, de baiser comme des lapins.