jeudi 18 octobre 2012

172__l’oeuvre de Proust, c’est l’exposition des cinquante millions de nuances du grès de la falaise de la littérature qui s’élève, encore de nos jours, de l'aube grise à la prise de l'aurore, devant la Manche de la papeterie et son avant-océan d'affèterie à faire bailler et se noyer les lecteurs aux branchies d'albacores ; un pré-barrage, avancé sur l’Atlantique, de la peace-copy, une guerre déclarée contre les fausses tentatives de pacification de la lecture topique pour gens pressés, un déchargeur automatique de batteries de sex-toys pour desperate housewives désoeuvrées et businessmen overbookés, un manuel sensible de l’amour humain dépacotillé.
"L'aurore, l'aurore", nous dit en murmurant un Marlow sombre et tragique, électrisé par les marais magiques de la sexualité, grisé par la littérature et sa lucidité, qui reste pour lui une humanité.