mercredi 5 septembre 2012

162__Sarkozy qui lit Millet et qui vire les Roms, c’est mal.
Valls qui vire les Roms et qui lit Millet, c’est bien.
Millet qui vit à Rome et qui paye ses tagliatelles en lires, c’est mal.
Valls qui taille les Roms à tire-d’aile après avoir gagné des millions à l’EuroMillet, c’est bien.
Ce qui est bien plaisant en France, c’est que la politique dans ce pays n’est jamais favorable à la prise de tête rhétorique. C’est toujours soit bien noir soit bien blanc. L'émeu brun mâle n'est pas l'ennemi du bain de tête dans le sable de l'autruche femelle crème.
Les couleurs, c’est énormément bien mal.
Les monochromes, c’est très mal bien.
En attendant le Godot Dogon, ce vivant mortel par delà l'au-bien et l'en-mal érigés en falaise dans le jardin du bien et du mal aux simples intellectuelles délicieusement comestibles, gardé par de balaises Jean Baudrillard et Antonin Artaud passablement susceptibles, cet hortus est consciencieusement foulé aux pieds, et ses graines semées aux deux vents émis par celui qui vient en funeste parangon.
« Aimez-vous le pile de Millet comme vous aimiez le face de Brahms jadis, au temps où l'on ne pillait pas the mien and the ball du visage des philosophes quiets ? »