samedi 14 juillet 2012

147__Le vrai problème du l'homme de paix des ménages c'est de savoir faire germiner une trêve. Maurice Thorez qui lorsqu'il embrassait Jeannette lui gerçait instantanément les lèvres, le savait bien au fond de ses méninges ivres d'exil russe. Il en avait assez de devoir vermifuger les grives avant de pouvoir les servir en rémoulades de cives à l'appétit des couleuvres vouivres de la plèbe qui, une fois engraissées de ses œuvres offertes comme à un roi de Prusse, lui étaient enfoncées dans le gosier par le cuisinier rustre mais mièvre d'un gourmet montagnard au souffle géorgien faiblement sensible de la plèvre, comme on le lit préconisé dans les recettes de livres frustres passés sous la moulinette des roues d'un bibliobus. Loin des monts du Forez, les fausses routes étaient nombreuses, peu rares les accidents de parcours aux carrefours outragés de son oesophage aux abois, bronzé à la flamme d'un palais rougi par l’émoi, tout comme à celui de sa trachée ombrageuse aux cils grands comme des mélèze.