lundi 2 janvier 2012




51__On devrait, dans la vive accolade, comme ils le font à Ninive, épingler la légion d'honneur sur la poitrine proclive, qui cavalcade, de Salma Hayek, tous les jours que Napoléon fit (les cinq mille de son règne de beurre plus les fameux cent jours à la graisse de suif), et ceux que Dieu fait aussi, dans la foulée, à sa suite, au creux de la foule assemblée, affamée d'applaudir celle qui sait comme personne capeler les brins de romarin de ses cheveux entre les boucles fines de ses oeufs capiteux, rendre ainsi hommage lige à ses deux seins et leur bibliothèque de lettres de lait, qui sortent quelquefois, par la tige, de leur noble réserve mammée, sans que jamais ils ne se figent, pour écrire les déliés et les rondes sur la portée de leur plumée.
Ses deux adorables oblats qui se jettent, comme la joie des enfants, dans l'eau du grand sillon retable d'un Rhône petit, où roulent calots et billes de la déesse Freya, sont comme des blaques à tabac de Rosette, au soleil Mameluk rôties ; ce sont des seins de rose, de la couleur des sucettes, qui désignent aux glaires des ombres, l'enigme des rhombes, que leur paisible symétrie suscitent.
On devrait épingler la Légion d'Honneur, leurre-capiton sur la poitrine de Salma, tous les jours que le Terre fabrique, jusqu'à ce que disparition furtive ou effondrement local du plastron du dernier maréchal d'Empire des heures soviétiques, s'ensuive, et qu'il devienne marmiton ou triton, dans un canal de la Giudecca, ou zouave au pont de l'Alma.