34__Le sourire Khmer est aujourd'hui sur tous nos visages.
La candeur attentive des lèvres de l'ancien cépage
n'est plus à la page, ni digne du plus petit rouge abreuvage.
La tension Khmère, sarcasme fou de notre doux naufrage,
est à son comble battage.
Elle pilonne, de ses yeux saxifrages,
la splendide ironie du plissé, de l'occident, le labial ouvrage.
La vigne du rire européen est partie en risée comme on part en otage,
risus en pisé, dans la grenache vive d'un ambage,
aux rives de chaux, qui lui servent de coffrage.
Elle s'est embouteillée dans le verre opaque d'un flacon sage
qui ne garantit délivrance d'aucun message.
Le sourire européen s'est abrité sous l'écorce d'un large arbre mage,
enfoui sous mille grêlons, le tonnage de la vis d'un comique âge,
il respire à demi, sous la branchie d'un nouveau branchage.
Le sourire kampuchéen de Siem Reap en fut l'invisible orage.
Il a effacé pour toujours celui de la Joconde qui en définissait l'usage.
La candeur attentive des lèvres de l'ancien cépage
n'est plus à la page, ni digne du plus petit rouge abreuvage.
La tension Khmère, sarcasme fou de notre doux naufrage,
est à son comble battage.
Elle pilonne, de ses yeux saxifrages,
la splendide ironie du plissé, de l'occident, le labial ouvrage.
La vigne du rire européen est partie en risée comme on part en otage,
risus en pisé, dans la grenache vive d'un ambage,
aux rives de chaux, qui lui servent de coffrage.
Elle s'est embouteillée dans le verre opaque d'un flacon sage
qui ne garantit délivrance d'aucun message.
Le sourire européen s'est abrité sous l'écorce d'un large arbre mage,
enfoui sous mille grêlons, le tonnage de la vis d'un comique âge,
il respire à demi, sous la branchie d'un nouveau branchage.
Le sourire kampuchéen de Siem Reap en fut l'invisible orage.
Il a effacé pour toujours celui de la Joconde qui en définissait l'usage.