jeudi 5 février 2015

Marceline

naar waarheid

The ruber of your nomen's fire erases the rubber of omens dire

Marceline qui venez de sortir de l'écran,
posez, à ses battants, la rétine de nos yeux
pour mouiller à leurs iris le marc de leur champ,
chassez la macula qui tâche vision des creux

Vous humectez le fond d'oeil de celui qui ment
à la rosée des filaments de vos cheveux
lui étanchez ses longues soifs d'Histoires de vent
Comme ceux auxquels la vérité fait des aveux

d'Hiers en demain, ils brûlent d'Israël le roman,
cri d'un poste avancé de l'Occident pour eux,
insupportable à la membrane de leur tympan,
vain sentiment de culpabilité poreux

Qu'ils sont fiers de livrer aux peuples du Levant,
comme on présente un sens de l'addition nitreux
que synthétise la peur du terrorisme souvent,
l'envie de plaire aux oreilles et regards vitreux

des pétromonarques nés de mirages rémanents
Vos mots mataient la tyrannie des clichés vieux
comme l'immonde qui sert la thérapie d'un moment
de ceux appelant à la destruction d'un lieu,

Ha maqom de démocratie, unique évent
qui fait respirer la baleine du golem terreux
d'une région étouffée par tant de dirigeants
déviants, démiurges de la haine propre aux envieux

Marceline vos paroles dépaquetaient l'agencement
des soirées télévision aux plateaux studieux,
vos souvenirs, d'un souffle, soulevaient les paravents,
Busnel sentait l'onde à son carcan de sérieux

Dans la clairière du salon s'allonge un divan,
vos mots tracent, au suber de l'écorce, lettres de feu,
"in some warm Anouk, a vouch to find", tels amants,
et scellent mes veines à l'âme les rivant au milieu

Vols des rousselines sur les roseaux dérivants
Marais des quartiers de Paris, êtes-vous heureux ?
Le chant de Salomon pour sa fille est vivant,
voix de Mala que vent remporte aux valeureux