vendredi 25 octobre 2013

Fly me to the mouche

262__Aucun sentiment ne me touche
Je ne m'embrasse pas sur la bouche
Je suis comme les chiens Destouches
J'aboie comme d'autres s'égosillent à chanter sous la douche
Aux manifestations de l'infini qui réservent toujours des choses louches
À la caravane ébahie des néo-Amiches embourbée dans les ouches
D'un sourire rejeté sur les bas-côtés de la route-du-soi aux carrefours barrés d'une triple fourche 
À l'entrelac de la face plate du crâne postiche d'un bout du sommet d'un bizarre Hindu Kush
Aux glaciers démâtés dans l'acier d'une tempête farouche
Leurs visages ont des babines rouges qui ressemblent aux ouïes des carouches
Cet infini leur dégobille dessus à la louche
Comme depuis l'arrière-cour d'une taverne à l'enseigne d'un bateau gonflé 
de l'énorme crouchaut qui le mouche
Lieu où comptent les sous de leurs rapines les complices de Scaramouche
L'argent sonnant pleut et fait bailler à leurs coûtures les vide-poches
Sur les maisons des pauvres gens aux toits couverts de rouche
Chancèle la lune rousse des amours manouches
Rien n'interdit à la minceur de son feutre de multiplier les couches
Muet à l'affect, sourd au bonheur, absent aux rancoeurs, je morfle des ratiches, 
de la dentine à la souche,
En mordant très fort l'ultime cartouche
Rangée au fond de la dernière diplomatic pouch