vendredi 3 mai 2013

213__Léon Bloy, et les petits enfants du journalisme léonin trinquent, Léon Bloy plie sous la misère mais 

Léon tient bon, s’il ne s’embarque pas pour Cythère, il ira toujours à complies. Léon sous la pluie ne fait 

pas de ronds lorsqu’il marche sur l’eau. Il est pauvre parmi les pauvres, c’est Mozart qu’on assassine, 

poches trouées par des salaires au lance-pierre, semelles râpées dans les allées de piges usuraires, 

on 

dirait la peinture d’un journaliste en 2013, ce nouveau chanoine honoraire qui se rêve reporter 

en 

Chine. D’insultes il s’emplit mais ne le mèneront pas ; l’aquilon de la prière d’insérer ses colères 

guide ses pas.

Le vent spécule quelques mots ardents, redouble ses éructations sur l’or et fait si bien qu’il 

avoisine le souffle de celui de qui l’esprit au ciel avait pris racine et dont les deux pieds dans la boue de 

l’argent déchiffraient les combinaisons des coffres-forts sans prendre de gants. (Comme Barbara Parkins alias B.A, la femme sans haine
dans The 

Kremlin Letter de John Huston que Léon vit plusieurs fois à « L’épée de bois », peut-être aussi comme 

Jean de La Fontaine, 
en somme
comme moi.)