samedi 5 mai 2012

124__Toutes ces anaphores en rafales, entre la poire et le fromage, de quoi sont-elles les sémaphores qui affalent les signes de l'espoir dans les voiles de l'hommage ?
Existe-il des anaphorètes du dessert, comme il exista jadis des anachorètes au désert ?
Des stylites, branlant sur leur pylône de l'être verbe, comme il y eut, avant, des stylistes aphones sur l'éclatante scène de la faune du paraître, mais libres de murmurer, allongés dans les brins de sable des grains des bras du peuple de l'herbe ?