Dormition's log # 4
Je ne vais dormir heureux que par grand froid glaçant.
J'aime lorsque mon coeur entre au frigidarium du sommeil par digitalyse de ses battements gelant. On ne se sent pas glisser, petit patapon, dans la guerre que mène, crochets sortis, la douce nuit bardane contre le noir velours burdock, sur les quais de l'enivrement paradoxal et son blanc monceau ; le bruit, aux accouplements phénoménaux d'acouphènes en train de se perdre sur le sentier du refuge, quelque part vers le tympan, dans une pétition de silence soufflant dans le vent comme des confetti flattés de peser le poids de flocons muets dans l'espace flottant de l'instant présent, celui du tama, du gangan, du tambour-parlant qui vont s'amoncelant, comme cent plumes de cygnes à la chaleur lente, tempera de coiffe d'apache sur le conduit guttural de la trompe d'Eustache, l'ouïe basse de votre poitrine, vous suturant.