vendredi 18 novembre 2011

24__Te Igitur clementissime recordo.
Il quitte l'enveloppe de la chambre corporelle et se perd dans l'esprit d'escalier.
(au lieu de descendre à cheval sur la rampe de la répartie d'escholier).
Il se tâte la chanterelle, et la tension au cordier.
Le voici dans la rue, hunier de sa voix de lune qui lui marche sur les pieds.
Chez ses amis, il écoute, et laisse filer quelques paroles qui se prennent à cailler.
La soirée s'avance, les mots tournoient, batailles de discutailles se volent dans les écailles et, par la tête, vont s'enmmailler.
De la conversation, au mental, il fait ramper l'embrayage, à la pédale, en cire les paliers,
en sue les effets de glissements, épaulés, non jetés, dans le mème vif, écorché à l'espalier,
du véhicule de la pensée, le volant dans un bain d'huile frictive au sursaut d'allusif albâtre ; l'expression de ses idées brûle dans son habitacle en un froid brasier.
L'incandescent phrasier fait de l'asphalte.
Il ira demain repêcher les homards de la veille, mots bleus d'un sombre sur-vivier, dans la rétention des bas-fonds sans nombre de sa mémoire à casiers.